En Afrique, chacun conçoit l’entrepreneuriat comme il lentend. Pour la plus part, dire qu’on entreprend veut tout simplement dire qu’on arrive a avoir de l’argent pour subvenir à ses besoins. L’entrepreneuriat peut être définit comme étant une fonction d’une personne qui mobilise et gère des ressources humaines et matérielles pour créer, développer et implanter des entreprises commerciales. Ils faudraient donc que les filles, les femmes comprennent que l’entrepreneuriat ceux à quoi l’on pense.
Au Burkina Faso, depuis un certain temps, nous sommes confronté à àun nouveau type de business qui ternit de la femme, de la fille. Ce nouveau business qui prend de l’ampleur au Burkina Faso c’est le commerce du sexe.
Certaine personne seule ou en groupe se mettent à offrir des services sexuels en échange d’argent aux hommes comme aux femmes . Afin d’assurer à bien ce commerce, ce groupe en question offre leur service soit à domicile, soit dans des hôtels. Ce nouveau type de commerce est peu à peu entrain de ramener les hommes au refus de laisser leur femme, fille, soeur et amie d’entreprendre. Nous nous heurtons aujourd’hui à la résurgence des idéologies réactionnaire qui attendent réassigner les femmes à la procréation et à la sphère domestique.
La femme constituant plus de 50% de la population, lui retirer l’opportunité d’être autonome en entreprenant sera une grande perte. L’autonomisation économique de la femme est fondamentale pour la réduction de la pauvreté et une condition préalable au développement durable. Seule 50% des femmes aptes au travail sont dans la population active contre 77% des hommes. En plus elle ne gagne que 77 centimes là ou un homme gagne un dollar et elles ont tendance à occuper des emplois vulnérables, moins protégés et sous valorisé. N’oublions donc pas, qu’en plus de leur emploi, elles effectuent jusqu’à 3fois plus de travail non rémunéré, non déclaré ou informel que les hommes (à savoir les tâches ménagères, le travail des champs, la garde des enfants et des personnes âgées etc.). Il est donc important de convaincre les hommes et les garçons de s’intéresser aux problèmes qui touchent les femmes et les filles. Ces femmes traitées injustement pourraient être leurs mères, leurs tantes, leurs soeurs ou encore leurs filles. Mobiliser les hommes est juste et et relativement efficace mais cela ne devrait évidemment pas avoir besoin de les persuader de se soucier des problèmes qui touchent les femmes et les filles. Les hommes et les garçons devraient se sentir concernés par des problèmes tels que L’autonomisation économique des femmes car elles méritent que leurs droits fondamentaux soient reconnus et respecté. Les familles, les communautés et les Etats ne peuvent atteindre des niveaux optimaux de bien-être social, économique et physique lorsque la moitié de la population est exclue ou fait l’objet de discrimination. Les droits de la femme sont inexplicablement liés à toutes les questions relatives aux droits de l’homme et à toutes les formes d’inégalité qui entravent le développement durable et qui, en fin de compte, affectent tous les individus.
Ils est donc temps que nous laissons tomber certaines pratiques et comportements tel que le commerce du sexe qui va à l’encontre des moeurs de la société. Ne privons pas aux femmes qui ont des visions pour le développement du pays cette chance de sortir de l’ombre.
Notre pays en voie de développement a vraiment besoin d’innovation et non ces genres d’activités qui ternit l’image de la femme et du pays.
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